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au boulot humeurs musique non classé nouvelles-fictions politique roman bienvenus a tous! 26 juin, 2007 | non classé | mot a mot | 4 commentaires. . vous pourrez errer des humeurs au boulot, du boulot aux textes de fiction, des fictions à la musique, de la musique aux humeurs……..et tous vos commentaires seront les bienvenus. articles récents ils ont ecrit….sur le thème de la langue et de l’exil…. 28 novembre, 2008 | au boulot | mot a mot | 3 commentaires. . ifchrine c’était un jour comme les autres. les nuages me semblaient identiques à ceux de la veille, les filles riaient bêtement entre elles, les garçons se chamaillaient et moi, j’étais toujours là, donnant l’impression de rêver. pourtant, j’étais bien présente. j’observai la cour. il est arrivé. il était différent, par ses vêtements, des autres élèves. il portait un énorme chapeau mexicain, qui cachait une chevelure gominée, à l’italienne. son costume, traditionnel, arborait les couleurs africaines. son visage était maquillé à la poudre de riz et, ses yeux soulignés d’un trait de khôl. il était là, au milieu de la cour, immobile dans le flot des collégiens. je le repérai tout de suite. je n’étais pas la seule : un groupe s’était formé autour de lui. samuel, le meilleur ami de natacha, un grand blond aux yeux bleus alors que cette dernière, petite pour son âge, avait des yeux foncés, kamel, rigolo et toujours joyeux, accompagné de fifi qui, au contraire, était toujours de mauvaise humeur. tous les quatre étaient des élèves de ma classe. ils ont entouré l’étrange garçon, ils lui parlaient, mais il ne semblait pas les comprendre. soudain, la cour se mit à bruisser de langues : anglais, espagnol, arabe….. voici ce qui arriva. je regardai faire mes camarades, lorsque kamel proposa au nouveau : - allez ! on va boire un café chez luigi. il sourit à kamel et commença à le suivre. « café » ! un mot qui existe dans toutes les langues ! un mot universel ! mais bon…cela ne s’est pas tout à fait passé comme ça ! le nouveau ne répondait à aucune sollicitation. il était là, toujours immobile et regardant vers l’ouest, puis vers le soleil. il ferma les yeux, et, deux grosses larmes coulèrent lentement sur sa joue. c’est alors que natacha l’apostropha avec son air provoquant : - pourquoi tu ne réponds pas ? as-tu peur ? remarque ….ça se comprendrait pour un petit nouveau ! soudain, mr starling, notre principal, apparut, mécontent de notre attitude. il regarda le garçon et s’adressa à lui en langage des signes. il était donc muet ! c’est une bien triste histoire n’est-ce pas ?…..vous m’avez crue hein ? eh bien…. je me suis approchée, et suis entrée dans le cercle. tout le monde s’est tu. a l’époque, j’étais très solitaire, si bien qu’ils furent surpris par mon intrusion et me laissèrent passer. l’étrange garçon se mit à parler une langue que je ne comprenais pas mais, petit à petit, les mots prirent sens. - comment t’appelles-tu ? je restai interdite. il parlait notre langue….et il s’adressait à moi ! je lui répondis donc. - ifchrine, ravie de te connaître. deuxième étonnement ! je parlai une autre langue ! depuis longtemps, j’étais rejetée et je comprenais enfin pourquoi. je n’étais pas comme eux, j’étais différente, j’étais comme ce garçon. une langue nouvelle était enfermée en moi, prisonnière….une langue merveilleuse que seuls nous deux comprenions. si c’était si simple, je le saurais 5 novembre, 2008 | humeurs | mot a mot | 6 commentaires. . hier. 17h30. circonstances: en voiture. je vais récupérer les enfants à la montagne, après une journée d’interrogations et de déménagement. eh oui…les deux sont compatibles. il a plu toute la journée ou presque. le soir tombe. je roule. un peu vite. robert plant, « the sea of love », « darkness », en boucle. soudain, au détour d’un virage, la montagne eneigée surgit devant moi, palpable, si proche. l’émotion m’envahit, me dévore le ventre, délicieusement. je replonge en enfance. pas dans les souvenirs, non, dans un tourbillon qui m’ancre sur cette terre où je suis née. je ralentis un peu, ouvre la vitre pour sentir l’air du soir naissant, je suis heureuse. je le sais. puis, au détour d »un autre virage, surgit le lac que j’ai choisi de longer. j’aime les chemins de traverse, je ne suis pas pressée. trop d’émotions et de choses à rêver. les vignes, les arbres et la lumière dorée qui filtre des nuages. « come with me, my love, to sea, the sea of love, i wanna tell you, how much, i love you…. »chante une des plus belles voix des années 70. je n’ai pas envie de reprendre pieds. je suis emportée et ce coeur dessiné sur le sable emplit la montagne de ses désirs, de son amour. resolution de rentree 23 septembre, 2008 | au boulot | mot a mot | 4 commentaires. . je vais m’acheter des baskets. non, je n’en ai pas! je sais que cela pourra en surprendre plus d’un, mais j’ai horreur de ça…c’est laid et je n’en ai aucune utilité. pour faire du sport, j’enfile des bottes…. bref, ils en on tous et courent plus vite que moi. c’est un sacré handicap. il a déjà fallu que je renonce aux talons hauts, ils m’entendent venir de loin. et parfois, jouer la surprise est un atout. aujourd’hui, j’ai dû poursuivre j et o… …oui, le professorat pourrait me préparer à l’épreuve de fond des jeux olympiques! monter et descendre plusieurs fois les escaliers, crier (me suis fait traiter de « tête de »!. l’heure d’après le prof suivant s’est vu ajouter le qualificatif que l’élève devait chercher sans le trouver: « bite »), expliquer, convaincre, consoler, comprendre…et la journée n’est pas finie! non, atelier métiers avec les incorruptibles, les futurs tony montana, les ceux qui s’expriment par claquement de langue et haussement d’épaules, regards noirs et provocants, j’ai le privilège d’être leur professeur principal…. oui, faut que je m’achète des baskets…. saez jeunesse lève-toi 21 septembre, 2008 | musique | mot a mot | 5 commentaires. . je l’je l’attendais avec impatiente, étais éventuellement un peu inquiète: a-t-il cessé de coje l’attendaisquiète: a-t-il cessé de composer? non. surprise en écjerope 2). son nom, sa voix, ses textes, tragiques et lumineux comme je les aime. allez sur you tube, tapez saez « jeunesse lève-toi », un pur moment de bonheur. comme un éclat de rire vient consoler tristesse comme un souffle avenir vient raviver les braises comme un parfum de souffre qui fait naître la flamme, jeunesse lève-toi. contre la vie qui va qui vient puis qui s’éteint contre l’amour qu’on prend qu’on tient mais qui tient pas contre la trace qui s’efface au derrière de soi, jeunesse lève-toi. moi contre ton épaule je repars à la lutte contre les gravités qui nous mènent à la chute, pour faire du bruit encore à réveiller les morts, pour redonner éclat à l’émeraude en toi ; pour rendre au crépuscule la beauté des aurores, dis-moi qu’on brûle encore, dis-moi que brûle encore cet espoir que tu tiens parce que tu n’en sais rien de la fougue et du feu que je vois dans tes yeux… jeunesse lève-toi. quand tu vois comme on pleure à chaque rue sa peine, comment on nous écoeure perfusion dans la veine, a l’ombre du faisceau mon vieux tu m’auras plus ! ami dis quand viendra la crue ? contre courant toujours sont les contre-cultures, au gré des émissions leurs gueules de vide-ordures… puisque c’en est sonné la mort du politique l’art est aux rêves, aux utopiques… pour faire nos adn un peu plus équitables, pour faire de la poussière un peu plus que du sable, dans ce triste pays tu sais un jour ou l’autre faudra tuer le père, faire entendre ta voix ! jeunesse lève-toi. au clair de lune indien toujours surfer la vague a l’âme au creux des reins faut aiguiser la lame, puisque ici il n’y a qu’au combat qu’on est libre de ton triste sommeil je t’en prie libère-toi ; puisque ici il faut faire des bilans et du chiffre sont nos amours toujours au bord du précipice, n’entends-tu pas ce soir chanter le chant des morts, ne vois-tu pas le ciel à la portée des doigts ? jeunesse lève-toi. comme un éclat de rire vient consoler tris